Fin de la course aux volumes et réduction drastique des coûts dans l'espoir de retrouver la rentabilité. L'alliance des constructeurs entre le français Renault et les japonais Nissan et Mitsubishi a définitivement coupé le cordon ombilical avec son fondateur, Carlos Ghosn, poursuivi depuis un an et demi par la justice japonaise pour malversations financières et aujourd'hui réfugié au Liban. « Le nouveau modèle de l'Alliance se recentre sur l'efficience et la compétitivité plutôt que sur les volumes », a martelé Jean-Dominique Sénard, lors d'une conférence de presse virtuelle organisée entre Boulogne-Billancourt (siège de Renault), Yokohama (Nissan) et Tokyo (Mitsubishi).
Le président de Renault et président de l'Alliance tourne ainsi le dos à la stratégie antérieure de son prédécesseur qui consistait à vendre plus de voitures afin d'occuper le rang de numéro un mondial de l'automobile, une place atteinte en 2017 avec 10,6 millions d'unités écoulées. Selon le PDG de Nissan, Makoto Uchida, « cette année 2020 sera cruciale. Nous mettons l'accent sur la reconstruction. Le constructeur nippon va pouvoir se concentrer sur ses forces et tirer parti des ressources de l'Alliance ». « Mutualiser les forces de l'alliance sera crucial », a renchéri le patron de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko. Concernant la production par Renault de véhicules électriques en France et sa participation à « l'Airbus des batteries » avec
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